Mira (22) et Théo (23) sont étudiants en master d’Histoire à la Sorbonne. Dans un TD intitulé “Histoire des peuples sans États”, leur professeur, Mme Cazan, leur demande de travailler en binôme sur un peuple de leur choix et de rendre un travail non académique pour présenter leurs recherches. Mira aimerait travailler seule sur les kurdes, mais Mme Cazan l’oblige à se mettre en binôme avec Théo, un étudiant passionné par l’histoire contemporaine du Moyen-Orient. Les deux étudiants plongent dans les rares livres d’histoire qu’ils trouvent et produisent une première frise chronologique, qu’ils présentent à Mme Cazan. Avec bienveillance elle leur explique que le but de l’exercice c’est justement de ne pas se contenter des livres et de l’histoire “officielle”. Ils approfondissent leurs recherche et partent en quête de témoignages, armés d’une caméra. La transmission de l’histoire kurde est liée à une forte culture de l’oralité, d’où la nécessité pour les deux étudiant.e.s d’aller à la rencontre des membres de la communauté de la diaspora parisienne.